Projections de films : Two Sides of the Moon – Main basse sur l’eau – Donc, Socrate est mortel
sam., 23 sept. 2023, 19h30 – 21h30
Ce samedi 23 septembre à l’école des Vergers de Meyrin, trois films sont diffusés en partenariat avec le Festival du Film Vert Genève et meyrin durable.
Films : Two Sides of the Moon - Main basse sur l’eau - Donc, Socrate est mortel
- Ouverture des portes 18h00, possibilité de se restaurer dès 18h00
- Début des projections 19h30
- Avec la présence de l’artiste Som Supaparinya et Gilles Mulhauser, directeur régional de l'eau de la République et Canton de Genève en discussion avec le curateur de la Biennale Bernard Vienat.
Le programme, mêlant film d’artiste et documentaires, vise à proposer une expérience complémentaire autant au niveau esthétique que de l'approche de la thématique “Beyond Water”. La projection sera suivie d’un panel de discussion avec des invité.e.s ayant une expertise en lien avec les problématiques soulevées par les films.
Très esthétique, le film d’artiste Two Sides of the Moon diffusé en première partie témoigne des chorégraphies collectives des objets et des êtres créées par les flux et les reflux de l’eau, tandis que le premier documentaire Main basse sur l’eau offre une réflexion sur l’exploitation de la nature et sa marchandisation lorsque celle-ci devient une ressource abstraite. Le second documentaire Donc, Socrate est mortel revient quant à lui sur l’importance de la révolte face à l’emprise du capitalisme et l’élan vital qui pousse les gens à s’engager.
Présence d'exposants : stands des associations Least, les Grands-Parents pour le Climat Genève, CHELIDONIA, Atelier Nature et Paysage
L'entrée est gratuite, une contribution volontaire est appréciée à la fin de l'événement.
Som Supaparinya, Two Sides of the Moon (2021), 31’15, HD
Pour (re)connecting.earth (02) - Beyond Water, l’artiste Som Supaparinya présente le film Two Sides of the Moon. Cette œuvre relate la vie des pêcheurs et pêcheuses au début et à la fin de la rivière Moon à l'endroit où elle rejoint le Mékong, à la frontière entre la Thaïlande et le Laos. Chaque lieu - et sa population - est confronté à la modification du paysage fluvial par le barrage construit par l'humain, mais leurs histoires et l'impact sur leur vie sont opposés. L’une des communautés a commencé à apprendre à pêcher, tandis que l'autre compte les noms de poissons et d'outils disparus. Le concept de lumière et d'obscurité découle de l'éclat de la lune et de ses ombres, et le contraste entre les deux côtés de la rivière révèle l'inégalité des destins.
Jérôme Fritel, Main basse sur l'eau (2019), 55’38, France
Les populations augmentent, l’agriculture s’étend, le réchauffement climatique est en marche. Partout dans le monde la demande en eau explose. Les banques et les fonds de placement la considèrent dorénavant comme une matière première au même titre que le pétrole, le charbon ou le blé. Cette convoitise menace la dernière ressource à avoir échappé à la loi des marchés, et bafoue ainsi le droit à l’eau.
Alexandre Isabelle, Donc Socrate est mortel (2021), 12’34, Canada
Face à la crise climatique, Louise, une enseignante de philosophie, passe de la parole aux actes.
Pour venir :
À l’aula de l’école des Vergers
Rue des Arpenteurs 9, 1217 Meyrin (Google Maps)
TPG, tram 18, bus 56, 57, 68, 71, arrêt de l’Hôpital de la Tour
Parking souterrain payant à l'entrée ouest du quartier des Vergers. Parking extérieur pas/peu disponible.
Événement
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